Un programme en faveur du spectacle

Sur le pont depuis l'automne, Florian Rothenmacher, responsable du plateau, entame la dernière ligne droite. À un mois de l'évènement, la composition des épreuves est sur le point d'être bouclée et quelques nouveautés sont au programme.

 

Florian, cette année olympique a-t-elle un impact sur la composition du plateau ?

Beaucoup d’Américains feront l’impasse sur les étapes européennes du World Indoor Tour ainsi que sur les mondiaux de Glasgow (1er au 3 mars) pour se consacrer à la préparation olympique. À l’inverse, nous devrions accueillir un peu plus d’athlètes asiatiques (Japonais, Indiens…) et bien sûr de nombreux Français ainsi que les meilleurs Européens pour être en totale cohérence avec le statut de l’événement. La concurrence est toujours grande l’hiver car la saison est très courte et de nouveaux événements apparaissent. Mondeville profite aussi de l’aspiration des plus grands événements mondiaux.

 

Les concours seront plus exposés cette année. Pourquoi ce choix ?

Nous avons légèrement modifié le format pour proposer deux concours sur chaque sautoir (perche femmes puis hommes et longueur hommes puis triple saut femmes), c’est quelque chose d’inédit. Cela implique une nouvelle réflexion autour du programme de la soirée et la composition des concours. L’objectif est qu’ils servent de fil rouge pour animer l’anneau en permanence. Nous avions l’habitude d’alterner les concours de saut à la perche féminin et masculin. Cette année, les spectateurs pourront apprécier l’épreuve tout au long de la soirée. 

 

Le plateau sera donc resserré sur ces épreuves ?

Nous devons composer avec les impératifs de la Halle d’Ornano puisqu’il n’y a qu’un sautoir sur chaque ligne droite. Cela nous oblige à limiter le nombre de participants afin de pouvoir enchaîner deux concours sur chaque sautoir. C’est un choix au bénéfice du spectacle puisque nous accueillerons le top niveau mondial. C’était un peu frustrant de ne pas exploiter pleinement le potentiel de ces concours qui sont spectaculaires et qui attirent de grands noms. Ces deux dernières années, nous avions connu une belle réussite avec le saut en hauteur féminin malgré un espace limité. À Mondeville, notre volonté est toujours de représenter un maximum d’épreuves.

 

Les athlètes sont très fidèles à Mondeville, ce sera encore le cas cette année ?

Oui, c’est quelque chose d’assez remarque chez nous. Notre tête d’affiche Pascal Martinot-Lagarde revient dans la salle où il a établi son record sur 60 m haies en 2014 (7’’45). Beaucoup d’athlètes ont désormais l’habitude de cocher la soirée dans leur agenda comme l’Américain Wooten, double tenant du titre au saut à la perche et détenteur du record de la salle depuis l’an passé (5,82 m). On peut également citer les meilleures spécialistes mondiales du triple saut comme la Portugaise Mamona ou les Cubaines Perez et Povea. Au-delà du calendrier favorable, les athlètes saluent la qualité de l’organisation et notre professionnalisme.

 

Les records de la Halle d’Ornano sont-ils encore accessibles ?

Les records deviennent de plus en plus difficiles à battre mais il y a beaucoup de disciplines où le niveau mondial progresse chaque année. Il n’y a pas de raison que les records s’arrêtent de tomber à Mondeville. Les athlètes ont toujours à cœur d’accrocher la première place et de battre le record si la forme le permet.

 

 Réservez vos places pour le Meeting de Mondeville :https://www.aomh.fr/billetterie 

 

Pour l’AOMH, Malcolm DUQUESNEY